Un peu de muscle, une forme olympique, un œil de lynx avisé et des planètes alignées pour de bonnes conditions météo sont les éléments indispensables de ces inspections. Quand tout cela est réuni, les agents du SIARP se déplacent en binôme pour réaliser les tests à la fumée dans des zones bien ciblées. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne passent pas inaperçus auprès des riverains s’ils sont présents chez eux ou s’ils circulent dans la rue.
Comment se déroulent les tests à la fumée ?

« Les tests à la fumée nous permettent de lever rapidement les doutes qu’on pourrait avoir sur le mauvais raccordement au réseau d’assainissement d’un logement individuel ou d’un ensemble immobilier, précise le technicien contrôleur. Dans ce dernier cas, c’est un gain de temps précieux, car il nous évite de faire du porte à porte dans chaque appartement. En saturant le réseau avec de la fumée, on peut rapidement détecter, au niveau des boîtes de branchement, les raccordements non conformes ».
Afin d’éviter les interrogations et les alertes, le SIARP prévient systématiquement par anticipation, les mairies concernées, la police municipale ou gendarmerie, et les services de secours (SDIS). Ce dernier est également avisé le jour J, en début et en fin d’opération.
Un peu de bruit rime avec pédagogie

Un contrôle de conformité pour les logements identifiés
Dans un second temps, les tests à la fumée « positifs » donneront lieu à un contrôle de conformité plus poussé lors d’un rendez-vous avec le propriétaire. Sa présence est obligatoire lors du contrôle : un courrier est envoyé en amont pour l’informer du passage des techniciens. Ce jour-là, le contrôle sera complété avec un test au colorant à partir d’une pièce d’eau de l’habitation. En l’absence de l’écoulement de couleur jaune dans le regard d’assainissement, la non-conformité est confirmée.




