Le lexique de l’assainissement

Gaz toxique présent dans les réseaux d’assainissement. Composé chimique détectable par sa mauvaise odeur qui entraîne des risques d’irritation et d’intoxication voire d’explosion.

L’amont est le point haut d’où s’écoule l’eau vers un point bas appelé aval. Pour un cours d’eau, l’amont est sa source, l’aval est l’endroit où il se déverse (fleuve, mer, océan).

Ce dit d’un organisme ou procéder pouvant se développer ou s’exécuter en absence totale d’air ou d’oxygène.

Coffret contenant l’ensemble des équipements permettant d’assurer le fonctionnement et la commande d’une installation électrique (pompes de relevage station d’épuration…).

Établissement public administratif de l’État français chargé du pilotage régional de la politique de santé. Elles sont notamment responsables de l’organisation du contrôle sanitaire des eaux distribuées et de l’information des usagers et des acteurs de l’eau.

Ensemble des techniques d’évacuation (collecte et transport) et d’épuration (traitement en station d’épuration) des eaux usées avant leur rejet dans le milieu naturel. On distingue deux types d’assainissement : l'Assainissement collectif (AC) - les eaux résiduelles sont évacuées dans les égouts - et l'Assainissement non collectif (ANC) - les eaux résiduelles sont évacuées et traitées de façon autonome sur le site de leur production (fosse septique, fosse toutes eaux ou tout autre dispositif d’assainissement individuel).

Dispositif destiné à recueillir les eaux de pluies qui ruissellent sur la chaussée et à les conduire dans les réseaux d’eaux pluviales, voire d’unitaire le cas échéant.

Appareil de prétraitement destiné à séparer les eaux brutes des graisses par flottation. Les graisses sont alors récupérer sous forme de mousse avant d’être évacuer vers une filière d’élimination appropriée.

Portion de territoire délimitée par des lignes de crête (ligne de partage des eaux.), où les eaux suivent, du fait du relief, la pente naturelle et se concentrent vers un même point de sortie appelé exutoire (cours d’eau, lac, mer, océan). Les eaux circulent de l’amont vers l’aval (rus, ruisseaux, rivières, fleuves).

La biométhanisation est un procédé permettant la dégradation de matières organiques complexes en matières organiques simples via la digestion anaérobie. Ce processus est inspiré de la digestion naturelle des ruminants.

Elles sont le principal déchet lors du traitement des eaux usées en station d’épuration. Ces sédiments résiduaires sont surtout constitués de matière organique, de matière organique animale, végétale et minérale humide.

Véhicule équipé d’une pompe haute pression utilisé pour le curage et le débouchage des réseaux et canalisations.

Tuyau permettant l’acheminement et la répartition des fluides.

Technique de réhabilitation de canalisations endommagées sans ouverture de tranchée. Il consiste à réparer les conduites de l’intérieur, avec un nouvel habillage, un procédé mêlant gaine (fibre de verre ou feutre), résine et polymérisation, lui rendant ses qualités d’intégrité et d’étanchéité.

Dispositif permettant de contrôler le sens d’un fluide dans une tuyauterie. Installé en limité de propriété (à proximité de la boite de branchement), il permet la libre évacuation des eaux usées d’un usager tout en empêchant la remontée d’eaux usées du réseau, lorsque ce dernier dysfonctionne, dans les installations privées.

Canalisation de taille importante permettant le transport de toute ou partie des eaux de la commune jusqu’au lieu de traitement. Sur le réseau du SIARP et selon leur importance, les collecteurs peuvent être de trois types : circulaire (noté Ø ou DN), ovoïde (noté T, de forme ovale) ou dalots (noté D, de forme rectangulaire ou carré).

Prestation réalisée par le SIARP (ou une autre entité compétente) visant à contrôler la séparativité des eaux en domaine privé et leur bons raccordements en domaine publics (eaux usées/eaux pluviales). Il peut être demandé par le notaire ou l’acheteur, lors de la vente d’un bien immobilier.

Action mécanique permettant le nettoyage des canalisations afin d’évacuer les sédiments qui s’accumulent par décantation au fond du réseau. En cas d’accumulation importante, cette action est réalisée à l’aide de camion hydrocureur.

Volume d’eau qui s’écoule en un temps donné. L’unité généralement utilisée est le m3/h.

Ouvrage permettant la séparation physique de solides dont la masse volumique est supérieure à celle du liquide qui les contient.

Prétraitement qui consiste à retirer des eaux (pluviales et/ou usées) les polluants solides les plus volumineux (ex : bouteilles plastiques, canettes, branches, lingettes…) susceptibles de gêner les étapes ultérieures de traitement et d’endommager les équipements. Les déchets collectés sont ensuite évacués vers un centre de traitement agréé.

Contrat par lequel une collectivité confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé (une entreprise ou une association) dont la rémunération est liée au résultat d’exploitation du service.

Eaux issues des précipitations atmosphériques provenant du ruissellement sur les chaussées, les toitures ou toutes autres surfaces imperméabilisées.

Ensemble des rejets domestiques provenant des appareils sanitaires (lavabos, baignoires, wc) et des cuisines. Elles doivent être rejetées dans le réseau d’eaux usées ou réseau unitaire par l’intermédiaire d’un tuyau de petit diamètre appelé « branchement ».

Écoulement provoqué par la seule pente du tuyau.

Terme pour désigner les eaux usées.

Dénomination populaire des tuyaux enterrés sous les routes destinés au transit des eaux usées.

L’Équivalent habitant est une unité de mesure définie en France comme étant la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique en oxygène en cinq jour (DBO5) de 60 grammes par jour. Cette unité est notamment utilisée pour le dimensionnement des installations d’assainissement (stations d’épuration, installations d’ANC…).

Revêtement ou dispositif permettant d’éviter toute intrusion d’eau.

Dispositif qui permet l’écoulement de l'excédent d'eau d’un réseau d’assainissement.

Installé sur la pompe de relevage, il permet de détecter le niveau d’eau de la fosse et de mettre en fonctionnement (ou à l’arrêt) les pompes de relevage automatiquement afin de vider la fosse.

Fosse permettant de pré-traiter les eaux vannes d’une habitation qui n’est pas desservi par un réseau d’assainissement collectif.

Dispositif collectant, traitant et évacuant les eaux usées sur place, constituée d’un prétraitement (fosse toutes eaux ou fosse septique pour les anciennes installations) et d’une filière de traitement (tranchées d’épandage à faible profondeur, filtre à sable…), qui épure les eaux par la flore bactérienne présente dans le sol et infiltre les eaux.

Procédé permettant de contrôler l’état et le fonctionnement des réseaux d’assainissement à l’aide d’une caméra motorisée circulant dans le réseau. Cette prestation nécessite au préalable une opération de curage.

C’est un hydrocarbure issu de la fermentation anaérobie, composant principal du gaz naturel. Dans les réseaux d’assainissement, sa présence induit des risques d’incendie ou d’explosion sous certaines conditions (concentration dans l’air comprise entre 5 et 15 %).

Unité de mesure de volume.

Unité de mesure d’une longueur.

Substance (minérale, biologique, organique, radioactive...) polluante (et donc altéragène biologique, physique ou chimique) présente dans des concentrations très faibles dans l'eau (de l'ordre du microgramme ou du nanogramme par litre), dans l'air ou le sol, et qui peut avoir une action toxique ou écotoxique pour les usagers et les écosystèmes.

Les rivières, les lacs, la mer, les prairies, les forêts…, mais également les nappes phréatiques (réservoirs d’eau souterrains) alimentées par l’infiltration (passage de l’eau à travers le sol) des eaux de pluie.

Technique permettant de stopper tout déversement dans un réseau public d'assainissement ou tout autre ouvrage.

Équipement utilisé pour réaliser une décantation d'un liquide, en laissant tomber les particules lourdes sur le fond de l’ouvrage alors que les plus légères restent près de la surface.

Équipement permettant de retirer les plus grosses matières en suspension (sables, feuilles, détritus, grosses poussières, …) et les produits flottants en surface (hydrocarbures, huiles, etc).

Redevance non fiscale destinée en partie au financement des projets en matière d’assainissement.

Mécanisme de dépollution naturelle de l’eau par des plantes aux propriétés filtrantes comme le carex, le roseau commun, le jonc, la massette…

Action permettant d’aspirer un liquide.

Permet de relever un fluide de quelques mètres de hauteur ou bien à l’envoyer sous pression dans une conduite.

Ouvrage permet de faire transiter sous pression, au moyen de pompes, les effluents pour franchir un obstacle particulier (rivière, relief, etc. … ) ou pour atteindre une station d’épuration éloignée.

Fil d’eau, ou fond, d’une canalisation où s’écoule les effluents.

Rémunération due pour un service rendu, visible sur la facture d’eau. La redevance d’assainissement collectif est proportionnelle à la consommation d’eau et finance le traitement des eaux usées. Quant à la redevance d’assainissement individuel, elle est versée au SPANC qui est chargé de contrôler les installations.

Trop plein d’eau dans les canalisations créant une inondation en remontant par les évacuations des habitations. Désigne également la canalisation sous pression située en aval du poste de refoulement.

Ouvrage fermé par un tampon permettant l’accès à la canalisation au personnel ou à un robot d’inspection de nettoyage ou de réparation.

Fonctionnement permettant à la collectivité d’assumer directement, avec son propre personnel, la gestion du service public.

Ensemble des canalisations et d’ouvrages auxiliaires assurant le transport des eaux usées et/ou pluviales vers une installation de traitement ou le milieu récepteur. On distingue les réseaux unitaires et séparatifs.

Mode de collecte où les eaux usées et les eaux pluviales transitent par des canalisations distinctes. Ce système présente l’avantage d’éviter le risque de débordement d’eaux usées dans le milieu naturel lorsqu’il pleut. Il permet de mieux adapter la capacité des stations d’épuration.

Mode de collecte qui ne distingue pas les eaux pluviales et les eaux usées, les effluents sont mélangés dans les mêmes canalisations. Ils cumulent les avantages de l’économie (un seul réseau à construire et à gérer) et de la simplicité (toute erreur de branchement est exclue, par définition), mais nécessitent de tenir compte des brutales variations de débit des eaux pluviales dans la conception et le dimensionnement des collecteurs et des ouvrages de traitement.

La réutilisation des eaux usées traitées (REUSE ou REUT) consiste à valoriser les eaux en sortie de station de traitement pour des usages circulaires bénéfiques et pour diminuer les rejets polluants dans le milieu naturel. L’objectif global est de préserver la ressource hydrique, mais aussi de protéger les sols et leur biodiversité, ainsi que la biomasse dans son ensemble, en périodes de fragilité dues à des sécheresses.

Établi par les acteurs locaux et soumis à l’approbation du préfet, le SAGE vise à la gestion équilibrée et collective de la ressource en eau. Constitué d’un Plan d’Aménagement et de Gestion Durable, d’un règlement et d’un Rapport Environnemental, toute action d’aménagement du territoire doit être compatible avec ses préconisations. Enfin, le SAGE doit être compatible avec le SDAGE.

Mis en place par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, les SDAGE fixent pour chacun des 6 bassins hydrographiques français, les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau dans l’intérêt général et dans le respect des principes de la loi sur l’eau.

Syndicat Intercommunautaire pour l'Assainissement de la Région de Cergy-Pontoise et du Vexin

Siphon permettant d’éviter la remontée d’odeurs due aux appels d’air dans les réseaux publics.

Service public local (assuré au SIARP par le service Instruction et contrôles) chargé de contrôler, conseiller et accompagner les particuliers dans la mise en place et le suivi de leur installation d’assainissement non collectif.

La station d’épuration traite les eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. En sortie de station, l’eau est épurée et répond à des normes de rejet nationales, voire départementales, dont les valeurs dépendent de la taille de la station.

C’est un composé chimique constitué de soufre et d’hydrogène responsable de l’odeur d’œuf pourri. Résultant de la décomposition bactérienne de la matière organique, ce gaz représente l’un des principaux dangers en assainissement de par ses propriétés (gaz inflammable, incolore, toxique voir mortel) mais également car il responsable de la formation d’acide (l’acide sulfhydrique) responsable de la corrosion des canalisation et équipements (en béton ou en métal).

Dispositif qui permet l'évacuation d’un excès d’eau par débordement lorsque la canalisation ou le bassin est en charge.

Couvercle en fonte (ou en béton) d’un regard d’assainissement présent, notamment, sur les chaussées.

Terme qui désigne le réseau d’eaux usées. Ce terme est de moins en moins employé car contraire à la bonne utilisation des évacuations d’eaux usées. En effet, tout ne peut pas être déversé dans le réseau d’eaux usées (lingette, huiles…).

Un des procédés d'assainissements individuels, dit autonomes. Système destiné à recevoir les eaux pré-traitées issues de la fosse toutes eaux et à permettre leur répartition, leur infiltration et leur épuration dans le sol place.

Teneur d’un fluide en matières qui le troublent (matières en suspension, matières colloïdales…).

Action de vider et de nettoyer des corps sales d’un contenant (une fosse septique, un bac à graisse).