Ennery : travaux Ravine Saint-Antoine – 2024

Chemin forestier en bordure de la ravine Saint-Antoine à Ennery
À compter du 22 janvier 2024 et pour une durée prévisionnelle de six semaines, le SIARP réalise des travaux le long de la Ravine Saint-Antoine à Ennery.

Les travaux concernent la réhabilitation du collecteur des eaux usées de diamètre 300 mm se situant le long de la Ravine Saint-Antoine, un ouvrage (fossé) dédié au recueil des eaux pluviales. Rappelons que le SIARP ne possède pas d’ouvrage pour la gestion des eaux pluviales (ce n’est pas une compétence du Syndicat) mais il assure la gestion de certains par convention.

Les canalisations en béton, dégradées par le gaz H2S, combinées à leur localisation en zone humide (infiltration d’eaux claires parasites) justifient cette intervention afin d’étanchéifier de nouveau le réseau.

Les travaux seront réalisés par l’entreprise EIFFAGE, en chemisage continu (technique de réhabilitation des canalisations endommagées sans ouverture de tranchée) sur un linéaire de 774 mètres.

Le chemin dans la forêt, le long de la Ravine Saint-Antoine, très emprunté par les randonneurs et cyclistes (un peu moins en cette saison) sera fermé aux usagers, à l’avancée des travaux.

Pour la sécurité de tous, nous invitons les usagers à suivre les prescriptions établies grâce à la signalétique et à respecter la sécurité des agents sur place.

Coût prévisionnel des travaux :  348 486 € TTC
Subventions : Agence de l’eau Seine-Normandie

Des ouvrages de gestion des eaux pluviales à la parcelle, pour quoi ?

La politique du « tout-tuyau » découlant des prémices de l’assainissement du XIXe siècle, qui consiste à évacuer l’eau vers l’aval à l’aide de canalisations, a montré ses limites. Avec l’extension de l’urbanisation, les réseaux sont arrivés à saturation. La gestion de la ressource eau et des techniques d’assainissement évolue au fil des années en adoptant dorénavant une gestion alternative des eaux pluviales dans le but de :

  • limiter et maîtriser les risques d’inondation ;
  • moins subir les canicules estivales ;
  • réduire les risques de pollution du milieu récepteur ;
  • aménager l’espace et améliorer le cadre de vie (protection de la biodiversité, amélioration de la qualité de l’air) ;
  • économiser l’eau potable ;
  • optimiser les coûts.

Afin de pouvoir mettre en œuvre cette nouvelle gestion de l’assainissement pluvial, les habitudes ont su évoluer ces dernières années, voire se développer de plus en plus dans l’espace public notamment, en intégrant des solutions alternatives.
En effet, la gestion « in situ » des eaux pluviales :

  • favorise l’infiltration,
  • limite l’imperméabilisation des sols,
  • limite le ruissellement,
  • réduit les volumes et débits rejetés dans le réseau (rétention/régulation) et dans le milieu naturel,
  • réduit les concentrations de polluants : métaux, hydrocarbures…

Tout comme la Ravine Saint-Antoine qui est reliée à un bassin de régulation/infiltration des eaux pluviales, des aménagements voient ainsi le jour pour contribuer à mieux gérer l’infiltration à la parcelle dans l’espace public : les noues et les fossés, les tranchées, les bassins paysagers à ciel ouvert, les zones humides, les puits d’infiltration ou les toitures stockantes, etc.

Ces techniques sont maintenant très souvent préconisées, pour toute construction nouvelle, et appliquées le plus en amont possible des projets, dans le but d’anticiper les effets du changement climatique.

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