Le point de rendez-vous avec l’entreprise NC3D Environnement est donné à Marines, le 17 mai dernier. Sur place, Maurice et Madji débutent la tournée de cet après-midi ensoleillé sur la commune où ils auront œuvré pendant deux jours pour traiter environ 180 regards.
Durant cette campagne de dératisation qui s’étale sur près de trois mois, ce ne sont pas moins de 6 700 regards d’eaux usées et 1 100 regards d’eaux pluviales qui seront traités. Chaque jour le rythme est soutenu, pas le temps de chômer !
Une intervention rapide et efficace sur chaque tampon
Tout au long de la journée, Maurice et Madji vont contrôler les regards présents à toutes les intersections des rues et tous les 300 mètres en cas de lignes droites continues.
Sur place, ils sécurisent bien sûr leur intervention, en installant des plots à proximité de leur véhicule et du regard.
C’est Madji qui soulève en premier le tampon. Maurice se penche alors sur celle-ci et tire à lui, le fil d’attache qui maintient le bloc de dératisation à environ 5 cm au-dessus de la banquette (voir schéma ci-contre). La plupart du temps, à la relève, force est de constater que ce bloc rodonticide homologué coloré n’y est plus, signe que les rongeurs sont peut-être passés par là et que le produit aura fait son effet.
Maurice installe le nouvel bloc, avant que Madji ne referme la bouche d’égout. Maurice marque alors à la bombe celle-ci d’un signe distinctif, attestant que le tampon a été traité.
Sans perdre une minute, ils repartent tous les deux sur un autre site, après avoir saisi les données de leur intervention sur une tablette (coordonnées du point d’intervention, état du regard, présence d’un bloc et son état…). Sur cette journée, ils seront intervenus sur environ 90 tampons !
Mais qui sont ces nuisibles ?
« Ils nous arrivent parfois de voir quelques rongeurs vivants ou de découvrir quelques animaux morts, précise Madji. Ce sont en principe des rats d’égout ou rats noirs (Rattus Norvegicus) qui rongent littéralement tout sur leur passage avec un rayon d’action de 50 à 100 m par surmulot ».
Et on peut dire qu’en général rien de leur résiste : bois, papier, tuyaux, câbles électriques, et même les vêtements et les chaussures peuvent être leurs victimes.
En plus des dégâts matériels importants, les nuisances sanitaires qu’ils engendrent sont dramatiques. Puisque les rats surmulots affectionnent tellement les égouts, ils sont terribles pour empiéter sur notre hygiène. Ils contaminent la nourriture et propagent toute sorte de maladies par le biais de son urine. Ensemble, il nous faut donc être vigilant et ainsi limiter au maximum leur prolifération.
NC3D environnement, des professionnels spécialisés
Cette entreprise, située à Boisemont dans le Val-d’Oise, est depuis près de 15 ans spécialisée dans la lutte antiparasitaire telle que la dératisation, la désinsectisation et la désinfection. Elle a su s’adapter ou évoluer avec les nouvelles techniques, contraintes de l’urbanisation, directives biocides, évolution réglementaire…
Leurs clients sont divers (collectivités, syndics de copropriété, instituts professionnels, entreprises, coopératives agricoles des particuliers…), dont fait partie le SIARP. Ils leur font confiance pour leur efficacité, leur réactivité et la traçabilité de leurs actions. Ses différentes qualifications et certifications, agrément du ministère de l’Agriculture et du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires pour les biocides.